Vive la journée internationale des droits des femmes ! L’occasion d’aborder le sujet de la parité au travail et de renforcer notre soutien envers nos créatrices.
La journée du 8 mars a longtemps été reléguée à la « Journée de la Femme » avec son lot de blagues sexistes du genre « le 9 mars elle a de nouveau le droit de faire la vaisselle »… ha-ha-ha.
Pourtant, nous parlons bien des droits des femmes. Et puisqu’il est question de cela, il est important de pouvoir mettre en lumière les disparités et autres inégalités à ce sujet.
Pourquoi ? Parce qu’il est crucial, en 2021, de pouvoir avancer sur de tels sujets.
Le dernier rapport du gouvernement concernant l’égalité hommes-femmes est encourageant, à certains niveaux, mais reste grandement éloquent et scandaleux pour d’autres.*
Nous sommes engagés dans une démarche de durabilité et d’écoresponsabilité, il est également question d’éthique.
Respecter l’environnement c’est aussi respecter l’humain, dans toute sa globalité.
Comment ? Cela commence par une culture de l’égalité.
- Favoriser la parité au travail, c’est déjà le début du changement.
La crise sanitaire n’a fait qu’accentuer les inégalités à ce niveau et les femmes se sont retrouvées majoritairement exposées. Car c’est bien elles qui exercent les métiers les plus à risques
( enseignement, secteur alimentaire et hygiène, milieu médical et paramédical…) - Protéger les femmes au delà du domicile familial.
Le rapport de 2020 démontre que 30% des femmes ont déjà été harcelées ou agressées sur leur lieu de travail. - Encourager les femmes à gravir les échelons.
Si lors des études supérieures, la parité se stabilise, dès lors que l’on gravit les échelons hiérarchiques la présence des femmes se raréfie. Confrontées à des dilemmes professionnels et personnels, notamment lorsqu’elles souhaitent devenir mères, les femmes sont doublement limitées dans leur accès à des postes haut gradés. - À l’inverse, celles-ci sont également plus exposées à la précarité professionnelle.
Plus d’un quart des femmes sont en temps partiel. Et non, ce n’est pas toujours une question de choix. L’accès à la formation diminue en fonction du nombre d’enfant.
Heureusement, les choses bougent et évoluent.
Les femmes représentent 41,9% des microentreprises en 2017 et 27,2% dirigent une entreprise.
Nous sommes très heureuses de représenter de nombreuses créatrices au sein de CQFD, et nous tenons à leur dire Bravo et à réaffirmer notre soutien envers ces entrepreneuses.
*l’intégralité du rapport 2020 est disponible ici.