Nos créatrices ont du talent !

Le 8 mars est la journée internationale des droits des femmes. Chaque année, les Nations Unies définissent une thématique différente de travail à cette occasion. De ce fait, l’année 2023 est marquée par une thématique 2.0 : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes« . L’occasion de vous présenter nos nouvelles créatrices 2023 et de faire un point sur ce qui a fait l’actualité ces derniers mois en terme de droits des femmes.

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Au sommaire

Le 8 mars est la journée internationale des droits des femmes. Chaque année, les Nations Unies définissent une thématique différente. Cette année 2023 est marquée par une thématique 2.0 : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes » Ce thème est associé au thème prioritaire de la 67e session de la Commission de la condition de la femme (CSW-67), à savoir « L’innovation, le changement technologique et l’éducation à l’ère du numérique pour réaliser l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles« . Ces travaux de recherches explorent l’impact de l’écart entre les sexes dans le numérique sur l’élargissement des inégalités économiques et sociales. Chez CQFD, nous sommes fières d’être une équipe féminine et de soutenir de nombreuses créatrices au sein de la boutique.

creatrices CQFD 2023

Cette année nous sommes fières d’accueillir parmis nos rangs 5 nouvelles créatrices :

  •  Alice et Perrine, créatrices de Bini

Derrière Bini, il y a Alice et Perrine, deux food loveuses engagées ! Toutes deux ont imaginé un set de couverts réutilisables responsables. Et pour un design parfait, les deux entrepreneuses ont demandé à la designer Margaux Keller d’imaginer le design idéal pour leur kit. Designer produits, mobiliers et architecte d’intérieur, Margaux est la fondatrice de sa propre marque, et travaille également pour des grandes maisons. Grâce à son trait, elle a imaginé un kit de couverts élégant, pratique et éco-conçu. 

Émeline Pedemonte est la fondatrice et directrice créative de Foglietto. C’est en 2019 qu’Émeline repense et designe cet accessoire de bureau iconique qu’est la fiche. Cela permet de proposer une alternative au carnet de notes. De cette manière, Foglietto stimule la réflexion, l’agilité, le management visuel et la collaboration..

À l’origine de Maison Paseonia, il y a deux soeurs au service du design artisanal. Toutes deux passionnées par la décoration et sensibles aux questions environnementales, elles ont imaginé un projet engagé qui concilie les valeurs d’authenticité et d’éco-responsabilité autour de la valorisation de l’artisanat français. Autour de projets céramiques et luminaires dessinés par leurs soins, les soeurs travaillent ensuite en petites séries avec des artisans français d’exception. Le résultat ? des pièces uniques, issus de matières naturelles et locales, fabriquées de manière artisanale en France. Choisir Maison Paseonia, c’est faire le choix de la valorisation de savoir-faire ancestraux et l’avènement du beau.

Manuela, cadre pendant 20 ans dans de grands groupes à Paris, a des envies d’ailleurs. Après la naissance de ses deux garçons, elle décide de changer de vie et d’allier sa passion pour la lumière et la déco et le bien-être des tout-petits. Il suffit alors d’un souvenir venu tout droit de l’enfance : la lampe de chantier de son grand père et d’un surnom du petit frère, « Polochon », pour que Maison Polochon voit le jour.

Tout part d’un constat, celui qu’une étagère est un meuble aussi essentiel, que difficile à dénicher. Périne imagine alors un concept dʼétagères qui s’adapte, en toute modularité. Gassien est à la croisée entre rangement et décoration. Travailler avec des fabricants au savoir-faire reconnu et basés en France était une évidence, afin dʼoffrir un produit fini dʼexcellente qualité et conçu pour durer.

Elles rejoignent Céline, Claire, Laura, Béatrice, Héloise, Sara, Alexandra et Julie, Karine, Elvire et Marie-Cerise, Moute, Mélissa et Julie, Séverine, Véronique, Christèle, Toshiko, Anne Krieg céramiste, Fanny créatrice des Gugus, Isabelle créatrice des bijoux et objets Monochromatiques, Laura céramiste, toutes les illustratrices et artistes, Agathe Sorlet, Agathe Singer, Charlotte Molas, Cloé Bourguignon, Hélène Lacombe, Léa Morichon, Marion Poujade, Victoria Ducruet, Soledad, Steffie Brocoli, Claire Morel Fatio …

Et aussi …

L’actualité concernant le droit des femmes ces derniers mois.

Nous sommes très heureuses de soutenir ces femmes qui ont la chance de travailler en toute liberté dans notre pays. Les droits des femmes sont précaires, même en Europe et il est indispensable de toujours lutter, ensemble. D’ailleurs, petit tour d’horizon des dernières actus concernant le droit des femmes en France et à l’international.

  • L’Espagne, premier pays européen à adopter le congé menstruel.

Le 16 février dernier, L’Espagne fait figure de pays précurseur, concernant son projet de loi de congé menstruel pour les femmes souffrant de règles douloureuses. Elle est le premier pays européen à le faire. La durée de l’arrêt maladie que pourront accorder les médecins aux femmes souffrant de règles douloureuses n’a pas été précisée dans la nouvelle loi. À la suite de cette adoption, inédite en Europe, de nombreux députés français se sont dits favorables à une mesure similaire en France, à l’exemple de l’eurodéputée écologiste Karima Delli et de Leïla Chaibi, eurodéputée La France Insoumise.
En France, une étude IFOP auprès des femmes sur l’impact des règles sur leur vie « Cachez ce sang que je ne saurai voir » révèle que près d’une femme sur deux souffre de règles douloureuses. Ce taux s’élève à 60% chez les plus jeunes femmes, âgées de 15 à 19 ans, dont 20% déclarant avoir des règles très douloureuses. Le cycle menstruel semble aussi avoir des effets sur l’état psychologique des femmes puisqu’une nette majorité d’entre elles (81%) déclarent connaître des désagréments comme la fatigue (80%), le sentiment d’être plus irritable (71%) ou encore d’être plus mal à l’aise avec leur corps (59%).
« Étude Ifop pour iNTIMINA réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 17 au 28 avril 2021 auprès d’un échantillon de 1 010 femmes, représentatif de la population féminine française âgée de 15 à 49 ans résidant en France métropolitaine. »
L’inflation a également aggravé les situations de précarités menstruelles, notamment chez les plus jeunes. C’est pourquoi ont été mis en place des distributeurs gratuits dans les universités.

  • Les droits à la retraite accordés aux mères qui travaillent dans le privé sont plus importants que pour celles qui font partie de la fonction publique.

L’écart s’est même creusé : pour tous les enfants nés depuis janvier 2004, deux trimestres supplémentaires sont accordés aux fonctionnaires lorsqu’elles ont un enfant, au lieu de quatre auparavant. Le gouvernement envisage d’homogénéiser les différents droits familiaux avec la réforme des retraites.

  • L’IVG, inscrit dans la Constitution française

Le 1er février, la chambre haute, à majorité de droite, a voté en faveur de l’inscription dans la Constitution de la « liberté de la femme » de recourir à l’IVG, une formulation qui abandonne la notion de « droit », mais permet à la navette parlementaire de se poursuivre. Le vote a été acquis par 166 voix pour et 152 contre. Le texte de cette proposition de loi a été complètement réécrit, via un amendement du sénateur LR Philippe Bas. Il propose de compléter l’article 34 de la Constitution avec cette formule : « La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté de la femme de mettre fin à sa grossesse« . 

  • L’ONU dresse cinq faits essentiels à connaître sur le féminicide.

Meurtre intentionnel avec une motivation liée au genre, le féminicide peut être suscité par des rôles de genre stéréotypés, par la discrimination envers les femmes et les filles, par des relations de pouvoir inégales entre les femmes et les hommes, ou par des normes sociales nocives. En moyenne, plus de cinq femmes ou filles sont tuées chaque heure par un membre de leur propre famille. C’est un problème qui touche tous les pays et territoires à l’échelle mondiale. Cependant, l’échelle réelle du féminicide est probablement beaucoup plus élevée. En effet, les femmes et les filles marginalisées sont celles qui sont les plus confrontées aux risques.

  • En Afghanistan, les filles et les femmes ne sont plus autorisées à fréquenter l’école secondaire ni l’enseignement supérieur.

En Afghanistan, les filles et les femmes ont été privées du droit fondamental d’apprentissage. En effet, elles ne sont plus autorisées à fréquenter l’école secondaire ni l’enseignement supérieur. De ce fsit, l’Afghanistan devient tristement le seul pays au monde aujourd’hui à suspendre l’accès des filles et des femmes à l’éducation. L’impact d’une telle décision aura de lourdes conséquences au niveau du développement, les femmes éduquées sont essentielles pour la dynamique d’un pays. L’Afghanistan, comme tout autre pays, précise l’Unesco, ne peut pas progresser si la moitié de sa population n’est pas autorisée à poursuivre des études et à participer à la vie publique.